2 Nice 4 Rock'n Roll !

Deux groupes, aujourd’hui, proposent des titres en DL gratuit.

Déjà on a OCEANSIZE, que tout le monde, sans le savoir, connaît obligatoirement (ya qu’à faire ‘play’ sur la vidéo).
Bientôt sort leur nouvel album: Self Preserved While The Bodies Float Up. Pour l’occasion ils seront au Nouveau Casino (Paris) le 9 novembre prochain. Mais surtout ils mettent en téléchargement un titre inédit de leur nouvel album… Et pour avoir ce morceau il suffit simplement de twitter la news, ou de la mettre sur Facebook !
C’est ici que ça se passe !

Et sinon, après le superbe Free the bees en 2004, THE BEES marquent le coup de leur retour en offrant un titre à chopper sur leur myspace..

ENJOY !

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Oui c’est bien triste… Hier, mardi 3 août 2010, le principal concurrent de Deezer a rendu les armes. Sa liquidation judiciaire a été prononcée par le tribunal de commerce de Paris le 29 juillet dernier, et le site fermera ses portes étape par étape…

Difficile de nos jours d’être un site de musique en ligne en streaming, indépendant, légal et gratuit… Et les raisons de la décision de la fermeture du site sont nombreuses: des obligations commerciales imposées par les majors, des promesses d’aides non tenues, et des tentatives d’accords qui n’aboutissent pas…

La fermeture a été annoncée sur ce site, et je vous en conseille la lecture. S’y trouvent explicitées toutes les conditions demandées par les majors et qui, à long terme, coulent les entreprises comme Jiwa.

L’occasion pour moi de vous rappeler qu’Orange sera bientot actionnaire de Deezer… Probablement le seul moyen que le site a trouvé pour ne pas couler face aux exigences des majors. Du coup, Deezer va fusionner avec Wormee (le site de Streaming d’Orange, qui ne fonctionne pas fort).

A voir le bordel économique que c’est, je suis d’accord avec Jean-Marc Plueger (PDG de Jiwa) quand il dit que c’est impossible que des sites indépendants se développent sur le marché Français de la musique…

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Bon, je commençais à croire qu’il n’y avait que le rock (Trent <3) qui avait compris l’importance du 2.0, mais non ça y est, enfin un rappeur américain qui joue aussi avec les réseaux sociaux. Et cette fois ci, c’est pour son clip !

Donc voici le beau Legrand (il est vraiment grand ou il porte mal son nom ? *_*), qui a fait le clip de son titre Virtual Love en un plan séquence de 4 minutes, se servant de plusieurs technologies de l’Internet.

Bien qu’il utilise Windows (hanlala), il a certainement un bon PC et une bonne connexion pour pas que ça rame avec tout ce qui tourne… à moins que ce soit truqué…
Bref, on dénombre 11 applications web, dont Twitter et Second Life.

Même si c’est pour illustrer son titre (et aussi probablement parce que ça coute moins cher et qu’il espère que ça ‘bourdonnera’ haha), je trouve le clip particulièrement moche. Et ce malgré la jolie maîtrise technique des étudiants de l’université Temple à Tokyo qui l’ont produit. Dommage.

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Il est beau, il est bon, et il est branché !

Trent Reznor, du groupe Nine Inch Nails mais aussi de How to destroy angels, a bien compris l’importance de la présence des artistes sur Internet (pas comme un certain Prince…).
On avait déjà connaissance (ou pas) de l’application iPhone Nine Inch Nails, de la distribution gratuite d’une série d’albums Ghosts I-IV en digital, de la diffusion des rushes de son dvd live Lights In The Sky, mais aussi de son compte Twitter très bien alimenté.

Quoi de plus naturel alors pour un musicien aussi ouvert au 2.0 que d’être choisi pour faire la bande originale de THE SOCIAL NETWORK, le film consacré au réseau social Facebook (qui sortira le 1er octobre 2010) ?
Sachant que j’ai connu le groupe tard avec la somptueuse BO du film 300, j’ai hâte d’entendre ça quand même.

Mais c’est un bon gars, ce Trent, il a même annulé ses vacances juste pour ça… « Quand, j’ai effectivement lu le scénario et réalisé ce qu’il était en train de faire, j’ai tiré un trait sur les vacances que je m’étais planifiées. »

Et dire que certains s’amusaient à prétendre que seuls les goths et les geeks écoutaient encore du Nine Inch Nails… ben nan, juste les geeks !

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Prince vient d’entamer les procédures de divorce avec l’Internet, qu’il avait pourtant l’habitude d’utiliser pour distribuer sa musique.

Il a clairement craché dans la soupe dans une interview pour le Daily Mirror. Extraits:
* « L’Internet, c’est comme MTV. A une époque, MTV était à la mode, et c’est soudainement devenu ringard. Quoi qu’il en soit, tous ces ordinateurs et gadgets électroniques n’apportent rien de bon. »
* « Internet, c’est fini. Je ne vois pas pourquoi je devrais donner mes nouveaux morceaux à iTunes ou à quelqu’un d’autre. Ils ne me donneront pas d’avance pour ces titres et se mettront en colère, ensuite, s’ils ne peuvent pas récupérer ma musique »

Du foutage de gueule bien hypocrite, sachant qu’il y a quelques années, après s’être fâché avec sa maison de disque, il a décidé de s’auto-produire… et qu’il a largement utilisé la Toile pour ça… D’ailleurs il avait été l’un des premiers à exploiter le Web comme nouveau canal de distribution à travers une plate-forme dédiée. Amertume de son non-succès ?

Et bien qu’il ait annoncé « Je crois très fort au besoin de trouver de nouveaux canaux de distribution », on a appris dans la nuit le report d’une opé de distribution…
Ce matin, l’hebdomadaire Courrier International devait distribuer gratuitement son nouvel album avec son numéro en kiosques. Mais il veut tellement changer de mode de distribution qu’il a repoussé la sortie de son album (20ten) en France.. Du coup il a niqué l’opé de l’hebdo, niqué la campagne d’affichage prévue, et niqué la mise en place de 130 000 exemplaires du magazine sur les points de vente.

Je pense qu’il devrait terminer sa tournée en chantant sans micro. Le sans fil c’est dépassé. Il faut se tourner vers d’autres outils de communication, comme la télépathie….

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L’ « informatique en nuage » est un concept qui a déjà été abordé ici, sans même le savoir (dans ce post). Il permet de consulter la musique de son ordinateur depuis un smartphone !

Je découvre concrètement cette invention géniale grâce au service mSpot (qui est à la base du streaming). Il a été lancé lundi (28/06/2010) et permet à ses utilisateurs d’accéder à leur collection musicale via Internet, à partir d’un téléphone équipé d’Android (seul bémol).

Comment ça marche ?
Pour commencer, il faut télécharger et installer l’application sur son ordinateur. Avec elle vous sélectionnez vos musiques, et mSpot les conserve sur ses serveurs, de sorte qu’il est possible d’y avoir accès avec un navigateur web. Le voilà le fameux concept d’ « informatique en nuage », qui est connu outre-mer grâce aux services d’abonnement musical type Rhapsody et Thumbplay.
Le service détecte les conditions du réseau cellulaire et adapte la transmission, de sorte que les chansons ne sont pas interrompues lorsque la connexion est plus faible. Si vous n’avez pas accès à Internet, un mode avion vous permet d’accéder à des morceaux que vous avez présélectionnés.

Un ver dans la pomme…
Malin comme un singe, mSpot prend aussi en charge les librairies iTunes et Windows Media Player. Il se synchronise automatiquement dès qu’un morceau est ajouté ou retiré des emplacements d’origine. La seule condition est que les fichiers ne doivent pas être encryptés.
Un joli pied de nez à Google et Apple qui se font la guerre sur le même créneau, alors qu’ils n’ont encore rien sorti de concret. Reste à voir si mSpot tiendra le coup face aux deux géants quand ils sortiront l’artillerie lourde…

Infos pratiques !
mSpot est gratuit pour 2 Go de musique, ou environ 1600 chansons. On peut augmenter ce quotas par tranche de 10, 20, 50 et 100 Go, moyennant un abonnement mensuel de 2,99 à 13,99 dollars.
Le système compresse les fichiers à 48 kbps au format AAC+.

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Ce n’était encore qu’une rumeur quand je vous en ai parlé dans cet article, mais c’est aujourd’hui une information des plus fiables !!

J’ai vu des articles passer sur le web à ce propos hier, dont deux des très sérieux Investir et Nouvel Obs. Ce dernier s’exprimant encore au conditionnel, je les ai mis de coté en me disant qu’on verrait bien dans la semaine si ça se confirme ou pas…
Et ce matin, PATATRA, je tombe sur un article dans Le Figaro Economie qui titre: ‘Google défie Apple dans la musique‘. c’est un très bon article écrit par Marie-Catherine Beuth, et que je peux vous envoyer si vous le souhaitez (suffit de demander).

Donc pour résumer, on sait désormais que:
* Naîtra en fin d’année un service de téléchargement lié au moteur de recherche.
* En 2011 sera créé un service en ligne disponible sur abonnement.
* Google aurait ‘accéléré’ les discussions pour développer l’offre en version mobile avec son système d’exploitation sur Android.
* On n’a pas encore connaissance d’accords avec des éventuels labels.
* Google n’a pas encore fait de déclaration officielle, c’est une fuite interne rapportée par le Wall Street Journal (et relayée par Reuters et DowJones).
* Apple non plus ne souhaite rien dire.

Des informations qui semblent crédibles, sachant que lors de sa conférence de développeurs Google IO en mai dernier, Google avait présenté une évolution d’Android qui permettait de télécharger un morceau sur son ordinateur perso et sur son téléphone ou terminal Android en même temps.
Et on avait alors appris que Google avait racheté Simplify Media, une société offrant une technologie qui permet d’accéder à distance à de la musique stockée sur son ordinateur. Une technologie dont disposait Apple grâce à lala.com, qu’il a lâché il y a peu de temps. Mal vu là, non ?

Un joli coup de Google qui se prépare là. Apple a de quoi trembler, car Google avait déjà réussi à déstabiliser la pomme en lançant Android, rival de l’iPhone.

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Je ne sais pas si c’est propre au rock, mais il y a en ce moment une mode qui commence à toucher pas mal de band: quitter son groupe pour aller en faire un autre ailleurs.

J’ai fais l’expérience des succulents Petits Pois à Rock en Seine 2009: John Paul Jones (Led Zeppelin), Josh Homme (Queens of the Stone Age) et Dave Grohl (Foo Fighters). Aujourd’hui on les connaît sous le nom (souvent sans savoir que c’est eux) de THEM CROOKED VULTURES (ça t’en bouche un coin hein ?).
J’ai aussi connaissance de Trent Reznor (Nine Inch Nails) formant How to Destroy Angels avec sa femme. Et depuis longtemps, on connaît Corey Taylor et James Root qui n’arrivent pas à se décider entre Slipknot et Stone Sour…

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Une vidéo du Gouvernement pour expliquer aux enfants que le téléchargement c’est mal ?
Non… C’est pourtant ce qu’a cru Curiosphere.tv, la plate-forme de vidéos éducatives de France 3, qui a posté cette vidéo sur son site en début de semaine en pensant à une vidéo ludique:

Ce n’est en fait qu’une parodie de la loi pas très claire car mal positionnée selon moi, et dont l’origine est encore inconnue. Pourtant, Jean-Marc Merrieux, directeur des actions éducatives à France 5 en charge de Curiosphère, a déclaré hier: « Depuis ce matin, c’est un peu fou. Plein de monde nous a signalé les erreurs factuelles présentes dans le film. Du coup, nous allons le supprimer de notre base et travailler sur une nouvelle production. »
La fiche qui accompagnait la vidéo évoquait d’ailleurs toute une série de contre-arguments opposés au projet de loi durant les débats de l’année dernière.
A venir donc, d’autres animations, des mêmes auteurs.

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La peine capitale pour les pirates ?
On n’en est pas là (TU M’ENTENDS CHRISTINE ??), mais c’est en tout cas ce que certains souhaiteraient…

On m’a envoyé cet article très intéressant: Music industry lobbyist calls for death penalty for piracy (comprenez ‘Un lobbysiste de l’industrie musicale appelle à la peine de mort pour piratage’).
Le malade en question est Frank Nevrkla, président d’une société anglaise (je ne citerai pas le nom, pas de pub pour ce fou) qui gère les licences de près de 5.000 maisons de disques, et 42.000 artistes.

Voici la vidéo d’une partie de son discours lors de la réunion annuelle de sa société:

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